Après avoir obtenu son master en chant lyrique à l’université Nationale de Busan en Corée du Sud, Jiyoung Kim étudie le chant grégorien à Paris en même temps qu’elle continue le chant lyrique au CRR de Versailles où elle se perfectionne auprès du professeur Gaël de Kerret ainsi qu’au conservatoire Marcel Dupré. Elle finit ses cursus avec la mention “Très bien avec félicitations du jury”. En France elle reçoit le Second Prix de chant du 92e Concours international Léopold Bellan à Paris (2018). Elle a gagné plusieurs concours de chant en Corée : le Grand Prix de chant du Concours de Uhm Jeong Haeng, le Prix Bronze du Festival d’art Gaecheon, le Second Prix de chant du Concours Buil. Soliste à la Cathédrale Namcheon de Busan (2005-2017) et membre du Chœur de Changwon (2010-2017), elle interprète Pamina dans La Flûte enchantée de Mozart, Musetta dans La Bohème de Puccini, Adina dans L’Élixir d’amour de Donizetti, Violetta dans La Traviata de Verdi et Ännchen dans Der Freischütz de Weber. Elle enrichit sa musicalité en dirigeant le Chœur Grégorien de Paris et le Chœur Josquin des Prés. Depuis 2021, elle chante dans le Chœur de Radio France. Dans le cadre du Festival Opéra des Landes 2022, elle se fait distinguer par son interprétation en jouant les trois grands rôles féminins dans Les Contes d’Hoffmann. “Actrice versatile, Jiyoung Kim parvient à donner une physionomie et une allure nettement caractérisées à chacune des « trois femmes dans la même femme »… La voix répond idéalement aux exigences de la partition telle qu’Offenbach l’avait conçue pour la créatrice. (concertclassic.com)”, “Dotée d’une panoplie vocale très complète, vocalisant avec facilité jusqu’au suraigu, elle exécute sans peine les couplets de la poupée mécanique Olympia. Dans le médium grave, son timbre déploie une suavité capiteuse qui sied à ravir à la sensuelle Giulietta. Enfin, elle met toute sa sensibilité et sa longueur de phrasé au service du rôle d’Antonia, qu’elle interprète d’une voix pure et nette.”
On prêterait à Bruckner ces mots de Nietzsche qu’on ne se tromperait pas beaucoup: « La mélancolie qui m’habite a besoin de reposer dans les…