Le menu ressemble à son chef – qui est aussi soliste : il va chez les classiques (Haydn et l’une de ses étourdissantes « Londoniennes »), s’arrête chez les romantiques (avec le Concerto pour violoncelle à fleur de peau de Robert Schumann) puis regarde du côté de la musique d’aujourd’hui (l’énigmatique Joie de vivre de Wilhelm Killmayer, aux frontières du silence) : franco-allemand, Nicolas Altstaedt est un touche-à-tout, curieux, ouvert, en phase avec l’esprit des musiciens du Philhar.