Elle est violoniste, lui aussi. L’équipage est sûr pour aborder ce concerto peu fréquenté de Robert Schumann, inspiré au compositeur par le jeu éblouissant de Joseph Joachim, le virtuose de son siècle. Trois mouvements qui vibrent de chant et d’énergie et veulent surtout éblouir, là où, cinquante ans plus tôt, Beethoven et son Héroïque poussent les portes du romantisme, ébranlent, chamboulent. Leonidas Kavakos dirige «son» Philhar, de cette veine généreuse qui est à sa signature.