D’abord, George II ne voulait pas de musique. Puis il accepta à condition qu’il y ait seulement «des instruments guerriers» – entendez vents et percussions. Haendel argumenta et obtint des cordes : ainsi les pompeux Feux d’artifice royaux furent parés de la robe grandiose qu’on leur connaît, aussi majestueux que la Water Music écrite trente ans plus tôt. À la tête d’un Philhar plus éclectique que jamais, Ton Koopman, haendelien vif-argent, vient souffler ses 80 bougies.

Cycle nature et vivant
Concert également donné à Soissons le 10 janvier