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Sortie le 12 avril 2024

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George Enescu

Publié le mer 06/03/2024 - 15:00
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CD Enescu ONF Macelaru
CD Enescu ONF Macelaru
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Symphonies 1 - 3 Romanian / Rhapsodies 1 & 2 

Nouvel album de l'Orchestre National de France et de son directeur musical Cristian Măcelaru.

 

Cristian Măcelaru et l'Orchestre National de France présentent les œuvres orchestrales du plus français des compositeurs roumains.
 
Célébré comme un héros national dans sa Roumanie natale, mais souvent négligé ailleurs depuis sa mort en 1955, George Enescu était non seulement un violoniste et un pianiste virtuose, mais aussi un compositeur, un chef d'orchestre et un professeur prodigieusement talentueux (Menuhin a été l'un de ses élèves).
Alors que la musique d'Enescu est de plus en plus appréciée, Deutsche Grammophon a le plaisir de publier un album comprenant les célèbres Rhapsodies roumaines et, pour la première fois dans le catalogue d'Universal Music Group, les trois symphonies achevées du compositeur.
Les cinq œuvres sont interprétées par l'Orchestre national de France - qui célèbre en 2024 son 90ème anniversaire - sous la direction de son directeur musical Cristian Măcelaru, lauréat d'un Grammy®. Enregistré à Radio France, l'album sortira en numérique et en coffret de 3 CD le 12 

avril 2024. Le final Vif et vigoureux de la Symphonie n°1 sera disponible en streaming ou en téléchargement à partir du 22 mars. 
Enescu s'est installé à Paris au début de son adolescence pour étudier au Conservatoire et a ensuite partagé la majeure partie de son temps entre la France et la Roumanie. Comme le souligne Cristian Măcelaru, ces deux pays ont joué un rôle clé dans sa vie de musicien. Son lieu de naissance lui a donné "l'esprit roumain que l'on retrouve dans les mélodies et les rythmes séculaires auxquels [il] se réfère avec tant de constance et de profondeur", tandis que son pays d'adoption "a été le lieu où il est devenu un musicien mûr et sophistiqué".
Il est donc particulièrement approprié d'entendre sa musique interprétée par l'Orchestre national de France, basé à Paris, sous la direction du Roumain Măcelaru, qui est également le nouveau directeur artistique du prestigieux festival international George Enescu, qui se tient en Roumanie depuis 1958.
Măcelaru, qui considère Enescu comme son "héros personnel", explique que les œuvres de l'album reflètent parfaitement l'évolution artistique du compositeur - "de l'éclat juvénile de la Rhapsodie roumaine n° 1 à la fin profonde, éthérée et philosophique de la Troisième Symphonie". Les deux rhapsodies datent de 1901 et sont restées au répertoire depuis lors. 
Le succès précoce de la première rhapsodie a longtemps éclipsé les œuvres orchestrales ultérieures d'Enescu, établissant l'idée que sa musique était purement folklorique et "exotique". 

Comme le montrent ses trois symphonies, cependant, sa vision n'était rien moins que cosmopolite, mêlant harmonieusement tout ce qu'il avait appris au cours de ses études, d'abord à Vienne puis à Paris, et les traditions folkloriques roumaines absorbées dès son plus jeune âge.
On retrouve des échos de Dvořák et de Richard Strauss dans la Symphonie n°1 en mi bémol majeur (1905) ; de Tchaïkovski, Delius et Strauss à nouveau dans la Symphonie n°2 en la majeur (1912-14) ; et de Brahms et Debussy dans la Symphonie n°3 en do majeur (1916-18), avec chœur sans paroles, chantée ici par le Chœur de Radio France. Ce qui transparaît dans ces trois interprétations riches et colorées, c'est la voix sûre d'elle-même et véritablement originale d'un compositeur dont la renaissance et la pleine appréciation se font attendre depuis longtemps.
 

Citation

"Enescu a été pour moi l'être humain le plus extraordinaire, le plus grand musicien et l'influence la plus formatrice que j'aie jamais connue."
Yehudi Menuhin