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Nikolaï Pavlovitch Dilet, Wanda Landowska, Emmanuelle Da Costa

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Les inconnus dans la maison

Publié le mer 11/09/2024 - 11:30
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Point d'interrogation
Point d'interrogation

Nikolaï Pavlovitch Diletsky (1630-1680) 

Né à Kiev, c’est à Varsovie et à Vilnius que ce compositeur ukrainien reçoit son éducation musicale, avant d’enseigner le chant d’église à Smolensk et de s’établir à Moscou. Si sa vie demeure encore mal connue, on sait qu’il joue un grand rôle dans l’établissement et la diffusion du chant « partesny », ces vastes chœurs religieux écrits à huit, douze, parfois même jusqu’à trente-deux voix. Sa Musikiyskaya grammatika, écrite en polonais en 1675 et traduite en russe, est devenue un ouvrage théorique fondamental. Alors que l’étendue de sa production chorale n’est pas totalement déterminée, ses concertos pour chœurs ou encore son Canon de Pâques figurent au répertoire de nombreux ensembles slaves.

 

Lionel Sow - Photo : Christophe Abramowitz

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15 septembre

Wanda Landowska (1879-1959)

Son nom symbolise à lui seul la renaissance du clavecin au XXe siècle. Mais on a oublié que Wanda Landowska s’aventura aussi dans la composition : on lui doit principalement des mélodies, des transcriptions, des chœurs, des pages pour orchestre à cordes. Née à Varsovie, où elle étudie le piano dès l’âge de 4 ans, elle passe de nombreuses années en France, où elle découvre et approfondit sa connaissance de la musique ancienne, avant d’enseigner à la Schola Cantorum et à l’École normale de Paris. En 1926, elle crée, à Barcelone, autour de Pablo Casals, le Concerto pour clavecin de Manuel de Falla qui lui est dédié. Sept ans plus tard, elle est la première interprète à jouer en public, au clavecin, les Variations Goldberg. 

Jodyline Gallavardin - Photo : Bernard Martinez

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5 septembre

Emmanuelle Da Costa (née en 1988) 

Dans ses pages, Emmanuelle Da Costa souhaite donner un rôle essentiel à l'évolution micro et macroscopique de la matière sonore et explore un large éventail de dynamiques et de techniques instrumentales, depuis la saturation jusqu'aux frémissements imperceptibles du son. Titulaire d'un Master en musicologie, elle a étudié la composition instrumentale et vocale au conservatoire de Saint-Étienne puis au CNSMD de Lyon ainsi que la composition électroacoustique. Sa formation en direction de chœur l’a conduite à accorder une attention particulière au chant choral ; son catalogue compte ainsi des commandes, entre autres, de la Maîtrise de Radio France, la Maîtrise de la Loire, la Maîtrise de Toulouse.  

Maîtrise de Radio France - Photo : Christophe Abramowitz

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7 et 9 novembre